La représentation inconsciente de soi va-t-elle de soi? Sinon, où se situent les ratages du narcissisme, les pathologies de l’image du corps et quels en sont leurs effets?
Face aux vacillements identitaires, l’art serait-il effectivement salvateur? Peut-il constituer une manière d’endiguer les menaces de dissolution du moi?
Pouvons-nous supposer qu’à travers leurs oeuvres, des artistes, tels Van Gogh, Bacon, ou Artaud tentent de tisser leur peau et de prendre conscience des contours de leur corps de par la dimension tactile, l’empreinte corporelle? Ce processus créateur aurait-il ainsi une quelconque dimension thérapeutique? Et finalement, quels sont les mécanismes qui sous-tendent l’art et à quelles sources l’artiste puise-t-il son inspiration?